Quelques mots avant de laisser la parole à Nicolas Sarkozy.
Premièrement il est bon de se demander l'intérêt d'un référundum puisque M. Chirac affirme "que ce serait con de voter non" et que M. Sarkozy nous interdit de voter non... Je pense qu'on appelle ça la "démocratie"!
Deuxièmement, on peut s'interroger sur les valeurs de la démocratie française que nous vante M. Sarkozy. Il s'agit bien évidemment de la tolérance maçonnique, de l'antichristianisme révolutionnaire et de l'antipatriotisme cosmopolite...A vous de choisir!
Pour finir, M. Sarkozy a beau affirmer la main sur le coeur qu'il s'oppose à l'entrée de la Turquie dans l'Europe que je serai curieux de voir par quel retournement de veste il signera son adhésion dans les dix prochaines années...la démagogie c'est bien mais depuis deux siècles on commence à connaître.
«Nous n'avons pas le droit de dire non»
Voici les principaux extraits du discours prononcé hier par Nicolas Sarkozy lors du conseil national de l'UMP.
Le président du parti majoritaire s'est prononcé pour «un oui franc, massif, sans réserve, enthousiaste» à la Constitution européenne. «Nous n'avons pas le droit, nous les Français, de dire non à l'Europe. Ce qui est en cause avec le référendum du 29 mai ce n'est pas le président de la République, ce n'est pas le gouvernement, ce n'est pas l'UMP. Il ne s'agit pas de la politique, la petite ou la grande, il s'agit de la France. Dire non à la Constitution, serait se condamner à l'immobilisme, refuser d'avancer sur la route du changement. L'Europe, c'est une raison de plus pour la France de se réformer et se moderniser.»
«Je souhaite que l'Europe change, bouge, évolue, s'améliore, se transforme. La Constitution est la seule façon de progresser vers l'Europe politique que nous n'avons cessé d'appeler de nos voeux.»
Nicolas Sarkozy a relevé «trois progrès considérables» apportés par la Constitution européenne : l'élection d'un président de l'Union, qui «corrigera la réalité si souvent bureaucratique et technocratique de l'Europe d'aujourd'hui», le passage de la règle de l'unanimité à celle de la majorité et la reconnaissance, pour les 25 pays de l'Union, des «mêmes valeurs» qui sont «celles de la démocratie française».
S'agissant de la Turquie, le président de l'UMP a réaffirmé son opposition à une adhésion d'Ankara, souhaitée par Jacques Chirac. «La Turquie sera associée à l'Europe comme partenaire privilégiée mais à mes yeux, elle n'a pas vocation à intégrer l'Europe.»
François L.