Dernière mise à jour le : 10 mai 2009

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BILAN DE L’AVORTEMENT EN FRANCE

Pour aborder le sujet de l’avortement, il faut tout d’abord bien distinguer les deux formes d’avortements pratiquées en France. C’est tout d’abord l’avortement clinique ou assimilé, la forme officielle qui est regroupée sous l’appellation d’IVG (Interruption Volontaire de Grossesse), puis l’avortement chimique plus insidieux et non considéré comme tel. Il faut ensuite comprendre comment l’avortement est proposé aux jeunes filles et femmes françaises.

L’AVORTEMENT CLINIQUE

L’avortement clinique, c’est l’avortement qui est régularisé en France par la loi Veil votée en 1975, cette forme d’avortement a déjà fait plus de 6 millions de victimes et tue encore 220 000 enfants par an. La proportion est d’une IVG pour trois naissances, ce qui est considérable (25% d’une classe d’âge, à peu près la même proportion que les victimes de la grande peste noire au Moyen-Âge qui avait décimé 30% de la population).

On le retrouve sous la forme clinique classique, le plus souvent par aspiration et actuellement possible jusqu’à 12 semaines de grossesse.

On le retrouve aussi sous la forme clinique « thérapeutique ». Cette forme d’avortement s’applique aux enfants handicapés ou plutôt potentiellement handicapés. En effet on ne peut détecter qu’un handicap éventuel et dans la majorité des cas l’enfant supposé handicapé est en fait sain. Cette forme d’avortement est possible jusqu’à l’accouchement.

La dernière forme d’avortement clinique est l’avortement médicamenteux, par le RU 486. Le RU 486 représente 20% des IVG. Si jusqu’ici l’utilisation de ce « médicament » n’était possible qu’en clinique, elle est depuis cet été sous l’impulsion de Douste-Blazy accessible à toutes chez les médecins généralistes. Ainsi, si on a pu jusqu'à présent évaluer le nombre d’avortements sous cette forme, cela devient impossible.

L’AVORTEMENT CHIMIQUE

Avec 6 millions de morts (autant que les crimes nazis) l’IVG n’est que la face émergée de l’iceberg, l’avortement chimique bien qu’incalculable est estimé bien plus dévastateur.

S’il existe différentes sortes d’avortements chimique (comme l’utilisation de médicaments pour les rhumatismes par exemple), le mode le plus répandu est l’utilisation de la pilule du lendemain comme le Norlevo. Le Norlevo c’est 800 000 boîtes distribuées par an en France, dont 7 000 dans les collèges et lycées où il est distribué gratuitement.

Cette forme d’avortement est plus souvent considérée comme un contraceptif que comme un abortif, la pilule du lendemain empêche en effet l’ovulation, et c’est en ce sens et seulement en ce sens qu’elle constitue un contraceptif. Mais à partir du moment ou l’ovulation à déjà eu lieu, la pilule du lendemain empêche la nidation de l’embryon, et dans ce cas elle provoque un avortement.

L’avortement chimique est encore plus pervers que l’avortement clinique car il n’est aux yeux de beaucoup qu’un moyen de contraception et constitue donc un mensonge réellement pernicieux étant donné que celles qui y ont recours n’en sont même pas conscientes.

L’avortement chimique est à rapprocher de formes d’avortement mécaniques comme le stérilet, ayant le même effet et n’étant pas considéré comme tel. Le bilan est donc incalculable, mais assurément catastrophique, d’autant plus que nous n’avons pas parlé de le fécondation in vitro qui par le tri embryonnaire constitue le meurtre de plusieurs enfants et la congélation d’autres à chaque opération.

COMMENT L’AVORTEMENT EST PROPOSE AUX FEMMES

L’avortement est tout d’abord banalisé et proposé par la publicité. Que ce soit dans les pharmacies, par les médias, l’« éducation sexuelle » en classe de troisième, des brochures comme celles du planning familial ou par le gouvernement lui-même comme par exemple à l’occasion du 25e anniversaire de la loi Veil en 2000 où 25 millions de francs avaient été consacrés à une campagne pour l’IVG et la contraception.

L’avortement est ensuite fortement proposé, voir presque imposé par le personnel soignant en cas de handicap potentiel.

De ceci découle un société qui refuse la famille nombreuse et considère l’enfant non plus comme un être humain mais comme quelque chose qu’on garde si on le désire et qu’on jette si on n’en n’a pas besoin.

A noter l’accompagnement des femmes désireuses de se faire avorter, ou du moins de ne pas garder l’enfant : elles sont envoyées dans des centres extrêmes gauchistes comme le Planning Familial où on les guide inéluctablement vers l’avortement sans même proposer des alternatives (pourtant nombreuses).

CONCLUSION

Ainsi l’avortement est un grand facteur de dénatalité pour notre pays, c’est surtout –et de récentes études scientifiques le prouvent- une immense souffrance pour l’enfant qui est véritablement massacré dans le ventre de sa mère. C’est enfin un traumatisme moral pour toutes celles qui en ont fait l’expérience (on estime à 70% la proportion des femmes qui ayant avorté considèrent qu’il s’agit bien d’un meurtre, les autres même si elles ne veulent pas l’accepter en restent profondément choquées) et physique, car le corps lui-même de la femme est troublé.

L’avortement pose aussi la question de la liberté. Mais qu’est-ce que la liberté ? C’est choisir d’avoir ou non un enfant, et chacun sachant comment cela se fait, s’il le fait, a déjà choisi. Mais ce n’est pas choisir de le garder ou non (ce qui revient à dire de le tuer ou non). Quand est-il alors du viol ? Objectivement, le viol est tout d’abord très minoritaire parmi les cas d’IVG et ensuite il ne faut pas perdre de vue que la Vie est quelque chose qui ne nous appartient pas : on peut le transmettre mais pas la posséder.

Pour finir et pour montrer la détermination des pro-avortement, citons Ellen Barkin, l’actrice principal du film pro-IVG « Palindromes » : « Je suis moi-même la maman d’une fille de 12 ans ; je peux vous dire clairement que si ma fille était enceinte,je crierais et je la battrais jusqu’à ce qu’elle se fasse avorter. »

Le bilan de l’avortement a beau être désastreux, ses promoteurs s’entêtent, comme Alain Juppé (actuellement président de l’UMP) qui affirme fièrement que son groupe politique a la paternité de la loi Veil.

François L.
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