REFUTATION : il faut d’abord dire que le point de vue subjectif, le fait que des hommes appartenant à de fausses religions croient être dans la vérité, est absolument étranger ici.
Le point de vue objectif est le seul selon lequel le problème est posé et doit être résolu. Autrement dit : l’Eglise catholique étant celle que Jésus a institué pour le salut des âmes (c’est à cette Eglise qu’Il a donné le pouvoir de sanctifier les âmes par la Sainte Messe et les Sacrements dont la vertu, la puissance, dérive du Sacrifice de la Croix) peut-on dire que les autres religions assurent aussi le salut à tous ceux qui ne connaissent pas l’Eglise Catholique ?
REPONSE : Il est impossible que Jésus sauve les âmes par une autre Eglise que celle à laquelle Il a tout remis. Ce qu’il faut dire c’est que sa grâce peut atteindre des âmes qui n’appartiennent pas visiblement à l’Eglise Catholique. Tel est le cas de toutes les âmes de bonne volonté appartenant à de fausses religions, mais qui aiment et servent Dieu de tout leur coeur : elles ont le désir implicite du baptême et à ce titre appartiennent invisiblement à l’Eglise Catholique. Elles sont sauvées non par l’erreur, mais par la vérité de l’Eglise catholique.
On peut donc être sauvé dans une religion fausse, mais non par une religion fausse. “Nulle grâce ne peut être reçue en dehors de l’Eglise catholique. On ne peut pas se sauver par l’Islam, par le Bouddhisme, par le Protestantisme ; on ne se sauve pas par l’erreur. Il n’y a pas d’Eglise musulmane au ciel ; il n’ya pas d’Eglise bouddhiste au ciel ; il n’y a pas d’Eglise protestante au Ciel ; il n’y a qu’une seule Eglise au Ciel : l’Eglise catholique. C’est pourquoi l’Eglise catholique est la seule échelle qui atteigne le Ciel. C’est la seule voie. Il n’y a pas de nom qui puisse nous sauver en dehors de celui de Notre Seigneur Jésus Christ. C’est saint Pierre qui l’a dit et toute la tradition a répété cela en le disant de l’Eglise, qui est l’Epouse Mystique de Notre Seigneur”.
De plus, dire que toutes les religions peuvent assurer le salut est injurieux à l’égard de Jésus et de la Sainte Eglise catholique, car c’est ne pas reconnaître ce qu’a voulu Jésus dans l’oeuvre de notre salut. Cet indifférentisme a été de multiples fois condamné par les Papes.
n.c.