Le Parlement a voté aujourd'hui en faveur de la poursuite du financement européen de recherche sur les cellules souches impliquant la destruction volontaire d'embryons humains (épisodes précédents sur ce dossier : ici, ici, ici et ici). Le vote a été assez serré :
Un amendement demandant que le financement de la recherche soit limité aux lignes de cellules souches embryonnaires créées avant le 31 décembre 2003 a été rejeté par le Parlement, par 274 voix contre, 255 voix pour et 35 abstentions. Un autre amendement, appelant à l'interdiction du financement par le 7e programme de l'utilisation d'embryons et de cellules souches embryonnaires à des fins de recherche scientifique a été rejeté, par 287 voix contre, 238 pour et 40 abstentions.
A l'échelon des gouvernements, l'Allemagne, Malte, la Slovaquie, la Pologne, l'Autriche et l'Italie étaient contre un tel financement - jusqu'aux dernières élections et l'accession du "catholique" Romano Prodi au poste de premier ministre italien, après quoi l'Italie a versé dans le mauvais camp. Et la France ? Du mauvais côté dès le début, comme d'habitude.