Voir aussi le commentaire du Salon beige
L'inspiration satanique des associations, lobbies et groupeement homosexuels apparaît encore une fois évidente. Nous attendons de réelles réaction des autorités ecclésiastiques.
JCN.
[ dimanche 05 juin 2005, 19h20 - Reuters ]
PARIS (Reuters) - Une vingtaine de militants d'Act up ont organisé une parodie de mariage gay dans la cathédrale Notre-Dame de Paris pour marquer le premier anniversaire de l'union homosexuelle de Bègles (Gironde).
La fête a dégénéré, selon le service de communication de la cathédrale, qui a affirmé que le recteur, Mgr Patrick Jacquin, a été "ceinturé puis frappé à la nuque" par des manifestants. Il a perdu connaissance.
Act up a souligné de son côté que les provocations étaient le fait des autorités religieuses, qui ont fait appel au service de sécurité de la cathédrale pour expulser ses militants et arracher leur banderole, et a démenti toute violence de sa part.
Les membres d'Act up, dont certains en tenue de drag queen, selon la cathédrale, ont mimé pendant quelques minutes un mariage entre deux femmes, célébré par un homme déguisé en prêtre. Des manifestants ont crié au même moment : "Benoît XVI homophobe, complice du sida".
Selon le service de communication de la cathédrale, ses équipes de sécurité ont été prises à partie par les manifestants, jusque sur le parvis. Et le recteur a été frappé alors qu'il demandait à dialoguer avec l'un des responsables.
Il estime que ce simulacre a violé les dispositions de la loi de 1905 sur la séparation de l'Eglise et de l'Etat et relève d'une incitation à la haine raciale et religieuse.
La cathédrale entend donc porter plainte avec constitution de partie civile.
"Nous démentons totalement la moindre violence en dehors d'une violence symbolique qui est l'intrusion dans une église", a déclaré l'une des "mariées" à Reuters.
"Au moment où nous repartions, des membres du service d'ordre et probablement un prêtre sont venus vers nous et ont tenté d'arracher ma traîne, sur laquelle on pouvait lire 'homophobe', avant de s'en prendre aux 'demoiselles d'honneur'", a-t-elle dit.
"Le recteur est ensuite venu en disant vouloir discuter, mais il m'a surtout secouée. Il y a eu un début d'altercation et nous avons fait ce que nous faisons toujours dans ces cas-là, nous nous sommes allongés par terre", a-t-elle ajouté.
Act up et une dizaines d'associations avaient appelé tous les Français à se rassembler ce dimanche devant toutes les mairies de France afin d'exiger "l'égalité des droits."