Dernière mise à jour le : 10 mai 2009

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L’Avortement, un drame

Qu’on le veuille ou non, l’avortement a toujours existé. Il a aussi toujours été condamné. Pour quelles raisons ?

I – L’avortement, un meurtre.

On entend souvent qu’avorter cela ne peut être tuer puisque l’enfant – qu’on appelle « embryon » ou « fœtus » par pudeur – n’est qu’une partie du corps de la femme. On avance alors le « droit des femmes à disposer d’elle-même ». Nous sommes tout à fait d’accord avec cette maxime, mais il faut reconnaître en même temps le droit de l’enfant…

Oui les femmes peuvent disposer de leur corps, mais alors qu’elles portent la vie en elles, elles ne disposent pas de cette vie qui ne fait en aucun cas partie de leur corps. On admettra sans plus de démonstration que le « fœtus » vit. De même il est évident pour qui se rappelle les cours de biologie (classe de troisième) que femme et « fœtus » sont deux corps différents car n’ayant pas le même patrimoine génétique, ni même le même sang (rappelons que le placenta ne laisse pas passer le sang, mais juste les substances nutritives). Donc le fœtus est un corps vivant et ne fait pas partie du corps de la femme. S’il en faisait partie on imagine mal qu’à la naissance il puisse s’en séparer et vivre de manière autonome.

La question qui reste à élucider est : le « fœtus » est-il un être humain ? Oui, indiscutablement puisqu’il possède tout le patrimoine génétique qu’il conservera jusqu’à la mort. Il a de plus en lui le « programme » qui lui permet de se développer et faire que de la fusion des gamètes masculins et féminins il ne se développera ni un chien, ni un singe, ni rien du tout, mais bien un homme. Depuis la conception jusqu’à la mort, la personne humaine possède tout en elle. On est dans l’impossibilité de dire quand le « fœtus » deviendra un être humain puisqu’il a déjà tout en lui pour en être un, ce qui revient à dire qu’il en est déjà un dès sa conception.

Le « fœtus » est donc un être humain, vivant, distinct du corps de la femme. On comprend bien que le tuer est un meurtre, donc que l’avortement est un meurtre puisqu’il consiste à tuer ce petit être humain.

On est en droit de se demander pourquoi il est alors des personnes pour affirmer que l’avortement n’est pas un meurtre. La seule réponse convenable est que soit ils sont de mauvaise foi, soit ils ont été abusés.

II – L’avortement un drame politique.

Nous nous restreindrons ici au cas de la France. L’avortement est en premier lieu un drame politique car il est un facteur de la dénatalité. L’INED nous apprend par exemple que la natalité a chuté considérablement dans les deux années qui ont suivi la légalisation de l’avortement pour passer en dessous des 2,1 enfants par femme, seuil nécessaire au simple renouvellement des générations.

Si on considère l’IVG qui fait autour de 220 000 morts par an par rapport au nombre des naissances qui sont inférieures à 800 000 par an on se rend compte qu’on est presque à un IVG pour trois naissances. Trente ans c’est une génération, le nombre d’IVG étant à peu près stable depuis la loi Veil, c’est un quart d’une génération qui a été décimé, soit environ 7 millions de morts.

Certains mettent en comparaison les 220 000 IVG pratiqués en un an aux 200 000 enfants étrangers qui naissent sur le sol français durant la même année.

Nous savons qu’en fait l’IVG n’est pas la seule forme d’avortement, les « contraceptions » abortives (pilule, pilule du lendemain, stérilet…) font plus de 10 000 000 de victimes par an…

Ainsi les pertes sont innombrables… Que penser d’ailleurs d’une société qui tue ses enfants ?

III – L’avortement, un drame pour les femmes.

Les séquelles aussi bien physiques que psychiques ou psychologiques de l’avortement sont terribles. Combien de femmes se suicident après un avortement…combien restent choquées à vie…combien deviennent stériles… Une femme qui ayant avorté prétendrait qu’il n’y a chez elle aucune séquelle serait une menteuse. On estime à 70% des femmes ayant subi un avortement qui considèrent que c’est un meurtre.

L’entourage aussi conserve des séquelles psychologiques, tels les enfants victimes du « syndrome des survivants » (pourquoi ai-je eu le droit de vivre et mon frère non ?). Les pères aussi, je me souviens d’un homme qui quoi que m’affirmant que sa compagne avait bien fait d’avorter avouait que tous les matins il repensait à son enfant et regrettait de l’avoir tué…

IV – Eglise et avortement.

La position de l’Eglise sur l’avortement est claire et immuable : « La coopération formelle à un avortement constitue une faute grave. L’Eglise sanctionne d’une peine canonique d’excommunication ce délit contre la vie humaine. Qui procure un avortement encourt l’excommunication latae sententiae, par le fait même de la commission du délit. L’Eglise manifeste la gravité du crime commis, le dommage irréparable causé à l’innocent mis à mort, à ses parents et à toute la société. Le droit inaliénable à la vie de tout individu humain innocent constitue un élément constitutif de la société civile et de sa législation » (in Catéchisme de l’Eglise Catholique, 2272-2273). On comprend pourquoi un évêque a refusé la communion à John Kerry puisque étant en état de péché mortel de part sa position vis-à-vis de l’avortement…

Conclusion.

Si après des millénaires d’interdiction, l’IVG devient autorisée et même promue (remboursement…) il faudrait peut-être s’interroger sur les raisons d’un tel retournement qui vont plus loin qu’un simple « droit de femmes à disposer de leur corps ». On peut parler d’une volonté de réduire l’espèce humaine (volonté affirmée par l’ONU), et surtout de détruire la société et l’humanité (on comprend là le rôle qu’ont joué les sectes satanistes et la franc-maçonnerie) dans un monde que l’on voudrait sans Dieu.

Franck D.
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